Problématique des chercheurs en traitement automatique des langues des signes

Christian Cuxac* et Patrice Dalle**
*Université Paris 8 - UMR 7023; 2, rue de la Liberté; F-93256 Saint-Denis cedex; ccuxac@univ-paris8.fr
**IRIT Université de Toulouse - UMR 5505; 118, route de Narbonne; F-31062 Toulouse cedex 9; dalle@irit.fr
Résumé
Les chercheurs en traitement automatique de la langue des signes française (LSF) sont amenés à étudier et à traiter une langue encore incomplètement décrite, sans forme écrite et à partir de corpus fragmentaires. Ils doivent donc opérer des réductions à tous les niveaux de représentation de la langue, contraindre les conditions d’acquisition des discours en LSF et limiter le champ de leurs applications. Il est important de bien expliciter et justifier ces réductions et d’en connaître les implications. Nous présentons les caractéristiques de la LSF et de son évolution et indiquons les différentes approches permettant de réduire la complexité des traitements tout en conservant l’essentiel des spécificités de la LSF.
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